🟢 En bref :
- Seuil micro-entreprise 2025 : 188 700 € (vente), 77 700 € (services/libéraux)
- Dépassement : perte du régime micro si ça arrive 2 années de suite
- Seuils calculés hors taxes
- Prorata temporis la 1ère année
- Seuils TVA distincts, attention à la confusion !
Voilà. Si vous n’avez que 10 secondes, prenez ça et filez ! Mais franchement, si vous planchez sur votre chiffre d’affaires de micro-entrepreneur : restez. Parce que « micro » ça sonne simple. Mais dès qu’on creuse… c’est du sport. Maintenant, je vais vous raconter, à ma sauce, tous les pièges à éviter avec ces fameux seuils micro-entreprise.
Pour ceux qui s’intéressent aussi à la gestion, jeter un œil sur ce dossier : bilan simplifié comptabilité. Ça vous aidera peut-être à anticiper vos dépassements de seuils micro-entreprise.
Comprendre les différents seuils micro-entreprise
Alors déjà, ce mot seuils micro-entreprise… Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai vu des gens (et moi y compris, au début !) galérer à saisir les limites réelles. Entre ventes, services, TVA, revenus encaissés, hors taxes… Pas étonnant que tout le monde se mélange ! Pourtant, ces plafonds, ils rythment la vie de tout micro : passer au régime réel, ce n’est pas juste une formalité administrative – ça peut tout chambouler. Donc, faut pas se rater.
Détail des seuils micro-entreprise pour les activités commerciales et de vente
Si vous vendez des marchandises (boutique, e-commerce, pizza, pourquoi pas… peu importe), voici les seuils micro-entreprise qui font foi pour 2025 :
- 188 700 € de chiffre d’affaires annuel hors taxes pour la vente de biens, objets, fournitures alimentaires à emporter ou à consommer sur place, et prestations d’hébergement (sauf location meublée classée, attention !)
Notez bien : On parle toujours de chiffre d’affaires effectivement encaissé sur l’année. Ça paraît bête, mais facturer en décembre et encaisser en janvier… ça compte pour l’année suivante. Oui, ça pioche vite dans le concret. Un euro de trop et c’est le jeu des conséquences.
Seuils micro-entreprise pour les prestations de services et activités libérales
Vous bossez dans la prestation de services, l’activité libérale, consulting au chaud sur votre laptop ? Là aussi, les seuils micro-entreprise ne laissent pas la place à la négligence :
- 77 700 € de chiffre d’affaires annuel hors taxes (BNC – bénéfices non commerciaux et micro-BIC – prestations de services) en 2025
Et ça ne rigole pas non plus. Graphiste freelance, expert-comptable, coach, développeur, consultant… C’est souvent ce plafond qui fait peur. « Je vais être trop gros pour rester micro ? » Si vous côtoyez ces montants, lisez bien, croyez-moi : anticiper vaut mieux que guérir.
Tableau récapitulatif des seuils micro-entreprise 2023-2025
Année | Commerce/Vente | Services/Libéraux (BNC/BIC) |
2023 | 188 700 € | 77 700 € |
2024 | 188 700 € | 77 700 € |
2025 | 188 700 € | 77 700 € |
Comme ça, aucun doute—les seuils micro-entreprise 2025 ne changent pas par rapport aux deux années précédentes. Sauf revirement politique imprévu… méfiez-vous quand même, ça peut vite tourner ! Surtout sur l’aspect TVA (j’y reviens juste après).
Au fait, si vous hésitez entre ce régime étroit et une structure plus large, allez consulter cette analyse sur auto-entrepreneur ou SASU. Croyez-moi, c’est une réflexion à poser avant de frôler vos plafonds !
Calcul prorata temporis des seuils micro-entreprise la première année
Ah, cette règle, on l’oublie si souvent. Pourtant… la première année, vous n’avez PAS droit au même « plafond ». Les seuils micro-entreprise sont calculés au prorata temporis du temps d’activité sur l’année. Oui, c’est un peu technique, mais voilà un cas concret :
- Début d’activité le 1er avril (soit 9 mois)
- Pour de la vente : 188 700 € x 9/12 = 141 525 €
- Pour de la prestation de service : 77 700 € x 9/12 = 58 275 €
Pas plus simple, mais vraiment prenez le réflexe de calculer ça précisément (ça m’a sauvé une fois, erreur sur mes estimations… j’ai flippé un mois complet jusqu’à l’avis de l’Urssaf, vrai !). Le prorata temporis, c’est un peu le piège sournois pour tous les nouveaux micro-entrepreneurs si vous ne faites pas ce calcul dès le départ.
Les règles spécifiques aux seuils micro-entreprise selon l’activité
La micro-entreprise, ce n’est pas un tiroir unique. Preuve : chaque activité a ses propres subtilités de seuils micro-entreprise, et il y a vraiment de quoi s’y perdre. Je l’ai vécu, hein : entre du consulting informatique le matin, une revente d’occasion à midi et une formation pro l’après-midi… Le total du chiffre d’affaires, c’est une alchimie, pas une règle bête et méchante.
Seuils micro-entreprise commerciales vs seuil micro-entreprise prestations services
Petite mise au clair, parce qu’on mélange tout : une micro-entreprise peut, en théorie, mixer ventes ET services, si c’est prévu à la création. Mais attention… il existe alors des seuils micro-entreprise spécifiques : on ne peut JAMAIS dépasser 188 700 € au total, toutes activités confondues. Mais pour bénéficier du seuil maximum pour la partie vente, il faut que cette activité représente plus de 50 % du CA total. Sinon, tout est plafonné à 77 700 €, ce qui peut condamner les espoirs d’un cumul mirobolant. C’est frustrant, mais c’est la règle.
- Commerce majoritaire : 188 700 € total, dont max 77 700 € de services dans cette enveloppe
- Services majoritaires : tout plafonné à 77 700 €
Alors, à ceux qui pensent « je vais doubler mes activités », prudence, car l’Urssaf adore regarder la ventilation réelle en cas de contrôle. Et ça, c’est le genre de truc qui ne pardonne pas si vous bidouillez le calendrier d’émission de facture pour repousser la bascule.
Les seuils de TVA à connaître pour les micro-entrepreneurs
Là, je veux insister, parce que le seuil TVA micro-entreprise… c’est LA question que je reçois tout le temps, surtout avec les changements récents. Le régime micro = franchise en base de TVA. Mais pas à vie ! Il existe deux seuils, qu’il faut toujours comparer :
- Seuil de franchise TVA :
- Vente de biens : 91 900 €
- Services/libéraux : 36 800 €
- Seuil majoré :
- Vente de biens : 101 000 €
- Services/libéraux : 39 100 €
Si le chiffre d’affaires reste sous le seuil TVA : vous ne facturez pas la TVA. Si vous dépassez le seuil simple mais sans franchir le seuil majoré, vous avez encore une année de « tolérance ». Mais dès que vous dépassez le seuil majoré, vous êtes redevable de la TVA, à compter du 1er jour du mois de dépassement. Ça, ça change immédiatement la donne côté facture et gestion !
Activité | Franchise TVA | Seuil majoré |
Vente | 91 900 € | 101 000 € |
Services (BIC/BNC) | 36 800 € | 39 100 € |
L’administration fiscale, elle, ne pardonne pas le retard de déclaration – croyez-en mes sueurs froides, la TVA est comptée au mois près. Alors, anticipez ce seuil, parce que la sortie du régime de franchise est brutale. J’ai vu des collègues devoir régulariser la TVA en catastrophe, c’est… pas une partie de plaisir, croyez-moi !
Ceux qui veulent aller plus loin sur la gestion de paie peuvent aussi jeter un œil sur cette page : 123 paie. Entre dépassement des seuils micro-entreprise et spectacle du bulletin de salaire, tout est lié, au fond !
Que se passe-t-il en cas de dépassement des seuils micro-entreprise ?
Là, on entre dans la partie moins sympa du job de micro-entrepreneur… Les fameuses conséquences d’un dépassement des seuils micro-entreprise. Et bon, on a tous, un jour ou l’autre, stressé en faisant ses totaux fin décembre ! Une fois, j’ai même préféré arrêter de facturer un mois, histoire de rester dans les clous…
Conséquences fiscales et sociales du dépassement des seuils micro-entreprise
Je vous le dis sans détour : dépasser un des seuils micro-entreprise n’entraîne pas automatiquement la perte du régime… sauf si ça se reproduit deux années consécutives. Le premier dépassement est une alerte : réfléchissez à l’année suivante, surveillez chaque facture. Mais deux années de suite, bim, vous basculez obligatoirement vers le régime réel d’imposition…
- Perte de la simplicité comptable (fini la déclaration simplifiée URSSAF… Allez lire ça sur compta clementine)
- Obligation de facturer et collecter la TVA si seuil TVA dépassé
- Bascule vers le régime réel pour la comptabilité : charges déductibles, mais complexité accrue
- Impossibilité d’appliquer l’abattement forfaitaire du micro (adieu la simplicité !)
À ce stade, le micro-entrepreneur devient un « petit patron » au sens administratif. C’est pour certains, la fin d’une illusion. Pour d’autres, l’accès à une structure vraiment plus adaptée. Mais dans tous les cas : c’est un changement radical.
Comment anticiper et gérer le franchissement des seuils micro-entreprise ?
Alors, je vais être cash : savoir que vous allez dépasser les seuils micro-entreprise, ce n’est pas une tare. C’est presque une fierté ! La vraie question c’est : comment le vivre sans tout perdre ?
- Anticipez dès octobre-novembre. Faites un vrai prévisionnel au moindre doute.
- Gardez 10 % de marge de sécurité pour absorber les encaissements tardifs (ça m’a déjà sauvé la mise !)
- Sondez le régime réel avant la mutation : charges, TVA récupérable, frais bancaires, tout…
- Formez-vous à la facturation avec TVA – ce n’est pas si simple à intégrer, notamment vis-à-vis des clients particuliers
- Pensez à prévenir vos clients réguliers si vous changez de statut fiscal
Et puis, par pitié, ne faites pas l’autruche en décembre. Prenez rendez-vous avec l’Urssaf, parlez-en avec votre réseau, échangez… Le meilleur conseil que j’aie jamais reçu : « ne laisse pas la peur du changement saboter ta réussite ». La micro-entreprise, c’est un tremplin, pas une prison !
En parallèle, si le sujet de l’indicateur de performance vous titille parce que vous commencez à viser plus haut côté chiffre, jetez un œil à calcul indice de vente : ça sert aussi à anticiper sa croissance… donc ses seuils micro-entreprise !
Glossaire ultra-raccourci des seuils micro-entreprise :
- Prorata temporis : calcul des seuils selon la durée réelle d’activité
- Micro-BIC : micro-entreprise relevant des Bénéfices Industriels et Commerciaux
- Seuil majoré : seuil permettant de maintenir le régime de TVA une année supplémentaire
- Franchise en base de TVA : régime qui permet de ne pas facturer la TVA tant que le seuil n’est pas dépassé
En conclusion : rester lucide, et ne jamais subir ses seuils micro-entreprise
Voilà, j’espère que vous y voyez un poil plus clair sur la jungle des seuils micro-entreprise. Rien n’est jamais figé, surtout dans ce statut. À force d’expérience, j’ai appris qu’une veille régulière, quelques calculs rapides, un tableau Excel, et de la transparence avec l’Urssaf sauvent bien des galères.
Vous voulez la tranquillité ? Anticipez, armez-vous de bon sens, et voyez les seuils non comme des barrières mais comme des jalons d’évolution. Et si un jour vous les dépassez… souriez. Ce sera probablement bon signe pour votre business.