Comprendre le crowdequity : guide complet sur le financement participatif en actions

En bref : le crowdequity, c’est quoi ?

🚀 Voici l’essentiel à retenir si vous êtes pressé :

  • Le crowdequity (ou crowd equity, equity crowdfunding) permet à n’importe qui d’investir dans le capital de startups ou PME non cotées.
  • En échange de votre mise, vous recevez des parts de l’entreprise : vous devenez actionnaire, avec tout ce que ça implique (droits, risques, perspectives réelles de rendement ou de perte).
  • Ce type de financement participatif en actions apporte des fonds propres aux jeunes entreprises qui cherchent à décoller, sans passer par la Bourse ni les réseaux de business angels classiques.
  • Accessible via des plateformes spécialisées (ex: WiSEED, Anaxago, Tudigo, Finple…), il se distingue clairement du crowdfunding en don, crowdlending (prêt) ou don avec contrepartie.
  • Investir, c’est aussi s’engager ! Le crowdequity engage les investisseurs sur le moyen terme… C’est du vrai capital. Les risques ? Modérés ou élevés, mais les perspectives ? Parfois explosives !

Pour aller plus loin sur le montage entrepreneurial, vous pouvez jeter un œil à mon article sur la assemblee generale quorum ou comparer d’autres montages de financement (credit bail avantages et inconvenients par exemple).

Voilà, le pitch est posé. Mais au fond… pourquoi miser sur le crowdequity ? Comment ça fonctionne en coulisses ? Où investir sans tomber dans le panneau ? Je vous dis tout, sans filtre. C’est parti – et si on allait au cœur du système ?

Qu’est-ce que le crowdequity ?

Définition du crowdequity (crowd equity, equity crowdfunding)

Alors, le crowdequity, c’est quoi exactement ? On entend tout et n’importe quoi. Certains l’appellent equity crowdfunding, d’autres crowd equity… ou tout bêtement financement participatif en actions. À la base, l’idée est franchement simple : regrouper des petites (ou grosses) mises d’investisseurs particuliers ou professionnels, et les injecter directement dans le capital d’une entreprise non cotée.

Ce n’est pas du don, non. Ce n’est pas un prêt non plus. Ici, vous recevez des parts, des actions. Vous devenez actionnaire – aucun doute là-dessus. Si la boîte cartonne ? Vous touchez une part des plus-values lors d’une revente (ou via dividendes si la boîte décolle vraiment). L’entreprise a besoin de fonds propres pour avancer, innover, embaucher ? Le crowdequity est là.

Vous me direz : « OK, mais ça change quoi d’investir par ce biais ? » Franchement : le crowdequity démocratise l’investissement en private equity, avant réservé aux gros poissons (fonds, business angels). Aujourd’hui, il suffit d’un clic – et parfois… d’une bonne dose d’audace.

Envie d’aller plus loin sur la gestion financière ? Pensez à regarder mon analyse sur le retours sur investissement. C’est ultra-complémentaire !

Crowdequity vs autres formes de crowdfunding : les 4 grandes familles

Parlons vrai. Le financement participatif, c’est un océan. Je m’y suis moi-même perdu au début, croyez-moi ! Pour y voir clair, il faut bien distinguer les 4 types de crowdfunding principaux :

  • Le don simple : vous donnez, point barre (aucune contrepartie, c’est du mécénat pur)
  • Le don contre récompense : vous recevez un cadeau, ou un produit en avant-première (le modèle de Kickstarter… tout le monde connaît !)
  • Le crowdlending (prêt participatif) : vous prêtez de l’argent, et touchez des intérêts en retour (le côté banquier, en somme)
  • Le crowdequity (crowd equity) : vous investissez, et obtenez des parts du capital. Le vrai pari, avec tous ses enjeux et ses promesses !

La différence majeure ? Avec le crowdequity, il ne s’agit pas de philanthropie ni d’un placement garanti. Vous jouez – un peu – au capital risque, mais en version collective et accessible. Ça explose ou ça capote… Voilà la réalité : tout n’est pas rose, mais quel frisson !

Comment fonctionne le crowdequity ?

Le processus d’investissement en crowdequity

Je vais être franc : la première fois que j’ai voulu investir via une plateforme de crowd equity, je m’attendais à un parcours du combattant. Surprise, c’est presque « plug-and-play » :

  1. Vous choisissez votre plateforme de crowdequity. (WiSEED, Tudigo, Anaxago… j’en cause plus bas !)
  2. Vous analysez les projets ouverts à l’investissement – business plan, équipe, secteur… tout est affiché.
  3. Vous créez un compte vérifié, injectez vos fonds (souvent dès 100 ou 200 €), confirmez votre souscription.
  4. La levée de fonds se clôture, la société lève les capitaux nécessaires. Vous recevez vos actions/parts, que vous gardez plusieurs années (exit possible lors d’un rachat, une vente, une IPO… mais ce n’est jamais garanti !).
  5. Si la boîte réussit, vous profitez de sa croissance (plus-value, dividendes, fierté perso). En cas d’échec… la perte est possible.

C’est ultra-transparent, mais attention : il faut avoir un minimum de temps à consacrer à l’étude des projets. Je me suis déjà emballé sur une start-up trop belle… qui a calé au bout de deux ans. Il vaut mieux diversifier, sérieux.

Pour ceux qui hésitent avec d’autres formes de financement, voyez mon article comparatif sur le credit bail avantages et inconvenients, la logique du risque/rendement est radicalement différente.

Qui peut investir dans le crowdequity ?

Bonne question… et c’est LA grande force du financement participatif en actions aujourd’hui. Le crowdequity en France est ouvert à tous :

  • Les particuliers (même débutants, même petits budgets !)
  • Les chefs d’entreprise et investisseurs aguerris
  • Les sociétés (parfois les holdings, SCI, etc.)

Aucun besoin d’être un pro de l’investissement ou de détenir un gros portefeuille. Certains sites fixent un ticket d’entrée minimal, mais j’ai vu passer des campagnes où 100 € suffisaient.

A contrario, plusieurs plateformes imposent un plafond ou des critères pour protéger les non-professionnels. C’est une bonne chose – croyez-moi, il vaut mieux y aller tranquille au début… D’ailleurs, si vous voulez jongler entre différents statuts, la réflexion sur le choix entre auto entrepreneur ou sasu peux aussi avoir son importance selon l’objectif d’investissement.

Les avantages et risques du crowdequity

Pourquoi choisir le crowdequity comme source d’investissement ?

Vous me demandez : « Ok, mais quels avantages ? Pourquoi pas du PEL, de la pierre, un ETF…? » Franchement, il n’y a pas photo côté émotion. Mais le crowdequity, ce n’est pas que pour vibrer…

  • Accès direct à l’innovation : vous soutenez – et accompagnez – la croissance de jeunes entreprises françaises, souvent dans des secteurs qui changent le quotidien (santé, green tech, food tech…)
  • Perspective de rendement supérieur, potentiellement explosif en cas de succès (revente avec multiples à deux chiffres, parfois… oui, oui, j’en connais !)
  • Diversification efficace de votre patrimoine, avec une part d’actifs non cotés
  • Tickets abordables : investir dès 100-200 € selon les plateformes, accessible à toutes les bourses
  • Impact réel : ça change de la bourse anonyme, ici on voit ses sous à l’œuvre… et quand la boîte explose, on est souvent dans le cercle des premiers à avoir cru à l’aventure.

J’ai vu, de mes propres yeux, une petite PME agricole du Sud se transformer – en 3 ans – en leader régional, grâce à un tour de table crowdequity passé sur WiSEED… et quelques dizaines d’investisseurs particuliers. Un sentiment d’appartenance unique.

Les risques associés au crowdequity

N’idéalisons pas : le crowdequity comporte des risques réels. Je préfère vous le dire cash. Voilà ce à quoi vous vous exposez en investissant dans le financement participatif en actions :

  • Perte en capital possible : la boîte peut échouer, et là… tout s’évapore.
  • Liquidité très réduite : revente de ses parts très complexe tant qu’il n’y a pas d’événement « liquide » (rachat, IPO, fusion…). J’ai attendu 5 ans avant de réinvestir la mise de ma toute première startup crowdequity.
  • Horizons de sortie longs et incertains, (parfois entre 5 et 8 ans, voire plus… patience obligatoire).
  • Risques juridiques, car le droit évolue vite, tout n’est pas toujours 100 % sécurisé, même ci le marché français est de plus en plus bien encadré.
  • Dépendance totale à la réussite de l’entreprise… c’est du vrai capital-risque, pas de rendement plancher !

Mais attention : ces risques sont aussi la source du rendement. L’idée, c’est de diversifier, pas all-in sur un seul projet, et garder une logique de long terme.

Pour tous ceux qui hésitent, le concept d’innovation incrementale offre parfois des possibilités de diversification en crowdequity sans sur-risque – préférez les boîtes qui ont déjà un peu de traction, selon mon expérience.

Les meilleures plateformes pour investir en crowdequity

Présentation des principales plateformes françaises de crowdequity

Alors… on trouve de tout, mais certaines plateformes sortent nettement du lot en 2024. J’ai investi sur plusieurs d’entre elles, d’autres me tentent chaque jour. Tour d’horizon (et tableau comparatif, histoire d’y voir clair !):

PlateformeSpécialitéTicket d’entréeMontant levé (2023)
WiSEEDStartups & immobilierDès 100 €+250 M€
AnaxagoStartups, PME, immobilier commercialDès 1 000 €+220 M€
TudigoPME & entreprises localesDès 100 €+80 M€
FinpleEntreprises innovantes, immobilierDès 1 000 €+60 M€
La Première BriqueImmobilierDès 1 € (oui, 1 € !)+40 M€
BaltisImmobilier géréDès 200 €+20 M€

Ce ne sont là que quelques noms, mais honnêtement, ceux-là trustent quasi tous les classements. Les différences ? WiSEED plus grand public, Anaxago très sélect… Tudigo met le paquet sur les PME locales, et La Première Brique casse la barrière du ticket d’entrée. Attention aux frais, conditions de sortie, et réputation de la plateforme.

Pour ceux qui aiment comprendre la mécanique d’investissement, je vous renvoie à l’importance du bilan simplifie comptabilite — toujours lire entre les lignes, et surveiller la santé des projets proposés.

Critères pour choisir sa plateforme de crowdequity

Mon retour d’expérience : toutes les plateformes se valent… jusqu’au premier pépin. Pour sélectionner judicieusement où investir, surveillez :

  • Transparence (présentation détaillée des sociétés, reporting régulier)
  • Diversité de l’offre, pour ne pas parier tout sur le même secteur
  • Niveau d’accompagnement investisseur (infos sur l’exit, calendrier…)
  • Frais d’investissement et de gestion (souvent planqués, lisez bien les CGU !)
  • Réputation et solidité économique de la plateforme (historique, retours d’expérience d’autres investisseurs… forums très utiles !)

Je me suis fait surprendre au début, en fonçant sur le projet le plus connu, sans voir que la plateforme facturait 4 % de frais de sortie… La vigilance paie ! N’hésitez surtout pas à comparer avec d’autres approches entrepreneuriales, à l’instar du concept d’innovation incrementale qui peut s’appliquer à ce type d’investissement.

Crowdequity et financement equity : quelles différences ?

Le crowdequity comme forme de private equity accessible

Dès que je dis « financement equity » ou « private equity », je perds des lecteurs. Pourtant, le crowdequity, c’est juste la version démocratisée du capital investissement, qui autrefois était un club fermé :

  • Private equity traditionnel : accès réservé (fonds d’investissement, business angels…) ; tickets élevés ; deals ultra-sélect
  • Crowdequity : accessible à tous, que vous ayez 100 € ou 10.000 € à placer ; diversité de projets (startups, PME, immobilier) ; procédures simplifiées ; communautés actives

Les fondamentaux sont identiques : investir dans le non coté, en espérant une sortie fructueuse. Mais là où le private equity classique impose des barrières gigantesques, le crowdequity casse les codes : clarté, simplicité, collectif – et parfois, un petit côté aventure humaine non négligeable.

Impact du crowdequity sur les startups et PME françaises

Regardons la réalité : le crowdequity, c’est souvent le destin d’une boîte qui se joue. Je le vois chaque année : des centaines de PME, parfois sans relais bancaire ni VC classique, respirent grâce à ce mode de financement.

  • Soutien à l’écosystème local (beaucoup de PME choisissent le crowdequity avant ou en parallèle d’un prêt classique)
  • Dynamisation de l’emploi (financer une levée, c’est de l’embauche quasi immédiate…)
  • Effet d’entraînement pour d’autres investisseurs, notamment institutionnels ; effet vitrine
  • Création de communautés engagées, parfois de vrais fans/investisseurs qui deviennent ambassadeurs de la marque

En bref : le crowdequity n’est pas juste une mode. Ça change la donne pour beaucoup d’entreprises qui, jadis, seraient restées au placard faute de réseau ou de capital.

Pour celles et ceux qui veulent optimiser l’analyse de la valeur créée, pensez au retours sur investissement, qui s’applique parfaitement à l’analyse du rendement en crowdequity.

Conseils pour réussir son investissement en crowdequity

Bon, assez de théorie. Voici, en vrac, quelques recommandations perso pour ne pas trop se planter sur le crowdequity :

  • Diversifiez toujours : au mini 4-5 boîtes, secteurs différents (j’ai perdu mes plumes en croyant à fond à une seule plateforme…)
  • Lisez tout : le pitch, le business plan, le profil des fondateurs (la solidité de l’équipe, souvent la clé du succès sur le long terme)
  • Privilégiez des plateformes réputées avec historique, chiffres publics, reporting clair
  • Acceptez l’illiquidité : cet argent, oubliez-le plusieurs années
  • Participez aux webinaires et rencontres : rien ne vaut le contact avec l’équipe
  • Comprenez les avantages fiscaux possibles, notamment réduction IR, PEA PME (ça compte !)

Petit secret de vieux routard : amisez d’abord petit, histoire de vous « faire la main » et d’apprendre le jeu. Puis ajustez votre curseur de risque selon vos attentes et votre tolérance… On n’investit pas en crowdequity comme on joue au Loto, c’est du sérieux, mais accessible, motivant… et franchement addictif, je précise  !

Vous voulez améliorer aussi votre vision du retours sur investissement ? C’est capital pour évaluer si votre choix de crowdequity a réellement porté ses fruits.

Conclusion

Le crowdequity s’impose aujourd’hui comme une révolution dans la façon d’investir chez les particuliers. En levant tous les verrous traditionnels du private equity, il rend l’innovation accessible à chacun d’entre nous, tout en encourageant vigoureusement le tissu économique local. Pour autant, il ne faut pas se précipiter tête baissée : les risques existent, les gains ne sont jamais assurés mais, sur la durée, peu d’expériences d’investissement offrent autant d’humanité… et d’adrénaline.

Vous avez encore des questions ou envie de creuser un point ? Parcourez sans hésiter mes autres analyses sur l’entrepreneuriat et la gestion. Ou partagez vos retours : je réponds toujours à qui veut s’engager dans l’aventure crowdequity. Alors, prêt à tenter votre chance ?

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Pierre Lefevre

Je dirige une PME dynamique dans le secteur des services aux entreprises. Passionné par l’innovation et le management, je suis toujours à la recherche de conseils pratiques pour faire grandir mon équipe et développer mon activité.

J’adore partager mes trouvailles ici ;)

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