🔎 En bref :
- Le mapping concurrentiel, c’est une carte à deux axes qui vous aide à voir où vous vous situez face à vos concurrents.
- Pour faire un mapping concurrentiel : choisissez les bons critères, repérez vos concurrents, placez tout le monde sur la carte. Simple ? Oui, mais les détails comptent !
- Des outils comme Canva, Excel ou des plateformes en ligne existent pour créer rapidement votre mapping (beaucoup sont gratuits, certains plus complets payants).
- Bien fait, ce mapping peut complètement changer votre vision stratégique. Attention aux pièges courants !
Si le sujet de la veille concurrentielle ou de la stratégie d’entreprise vous parle, je vous invite aussi à jeter un œil sur l’article 5 forces de porter, ou même du côté de mon retour d’expérience sur le credit bail avantages et inconvenients. Pas besoin d’être expert pour appliquer ces concepts concrets — vous allez voir !
Qu’est-ce que le mapping concurrentiel ?
Définition du mapping concurrentiel et de la carte perceptuelle
Alors, qu’est-ce qu’un mapping concurrentiel ? Honnêtement, j’aurais adoré tomber sur une définition simple lors de mon premier plan marketing. Le mapping concurrentiel, ou carte perceptuelle concurrentielle, c’est une représentation graphique qui met en scène plusieurs marques ou produits les uns par rapport aux autres selon deux critères généralement choisis pour leur pertinence marketing (prix, innovation, qualité perçue…). J’insiste : rien à voir avec un tableau de chiffres ou un rapport Excel de 30 pages ; ici, on visualise en un clin d’œil la place de chacun sur le marché.
Imaginez deux axes, par exemple prix (de bas à haut) et qualité perçue. Positionnez chaque concurrent sur le graphique. Instantanément, vous voyez les zones saturées, les places à prendre, et là où vous survolez votre secteur ou… où vous êtes totalement invisibles. Ce n’est pas que pour faire joli : c’est un outil de veille et de prise de décision.
Pourquoi utiliser le mapping concurrentiel dans votre stratégie marketing ?
Non, ce n’est pas juste un gadget marketing pour briller en réunion (même si, franchement, ça bluffe). Le mapping concurrentiel, c’est, selon moi, un passage obligé dans toute réflexion stratégique. Pourquoi ? Parce qu’il met à plat la réalité du marché, sans mythos, sans ego mal placé. Quelques bénéfices concrets :
- Identifier les opportunités et les failles : vous voyez directement les segments ou créneaux sous-exploités.
- Réaligner votre positionnement : confronté visuellement à vos concurrents, vous reprenez le contrôle de votre stratégie.
- Partager une vision claire : un mapping, et toute l’équipe parle le même langage !
Je l’ai vécu : la première fois que j’ai sorti un mapping concurrentiel en réunion, la discussion est passée du flou total à des décisions enfin concrètes… et ça change tout, croyez-moi. Cela peut compléter ou challenger d’autres analyses, comme l’bilan simplifie comptabilite ou vos réflexions sur la assemblee generale quorum.
Comment faire un mapping concurrentiel efficace ?
Étapes clés pour réaliser un mapping concurrentiel
Je rentre direct dans le concret. Comment faire le mapping concurrentiel ? Vous avez froncé les sourcils en lisant la question ? Je l’ai fait des dizaines de fois, et j’ai compilé ici la méthode qui fonctionne vraiment :
- 1. Déterminez vos objectifs. Pourquoi lancez-vous ce mapping ? Nouveau produit ? Audit ? C’est la base, vraiment.
- 2. Choisissez les deux axes principaux (par exemple : prix, innovation, expérience client…). Ils doivent être pertinents pour votre marché et… visibles par vos client(e)s.
- 3. Sélectionnez vos concurrents (on verra juste après lesquels prendre en compte : directs, indirects, etc.).
- 4. Collectez les données. Pas besoin d’un cabinet d’étude ultra-cher, mais rigueur obligatoire : on ne place personne à l’aveugle !
- 5. Tracez la carte. Une feuille, un stylo… ou, mieux, un outil (voir plus bas). Placez chaque acteur.
- 6. Analysez (et interprétez) : où êtes-vous ? Où ne sont pas vos concurrents ? Ce sont les clés.
À chaque étape, je vous conseille de challenger vos a priori.
Étape | Actions concrètes | Conseils d’expert |
Définir les objectifs | Plan stratégique ou veille ponctuelle ? Clarifiez ! | Évitez de faire un mapping “par habitude”. |
Choisir les axes | Prix, qualité, distribution, image, etc. | Demandez-vous : “Est-ce que mes clients y voient la même importance que moi ?” |
Identifier les concurrents | Dressez une liste large, vous réduirez après. | Attention à ne pas écarter les nouveaux entrants ! |
Collecte des données | Sites web, avis clients, réseau terrain… | Privilégiez la fiabilité à la quantité. |
Tracer la carte | Outils numériques ou bonne vieille feuille. | Un visuel clair vaut mieux qu’un diagramme illisible. |
Analyse et lecture | Interprétez avec votre équipe (si possible !) | Ne sous-estimez pas les “zones vides”. |
Cela vous rappelle une matrice de positionnement ? Normal, mais ici on parle d’analyse concurrentielle actionnable.
Si vous voulez approfondir, découvrez dans amberscript avis comment les outils digitaux changent la donne même dans l’analyse des conversations concurrentielles.
Choisir les bons critères pour les axes de votre mapping concurrentiel
Pas de mapping concurrentiel efficace sans choix d’axes pertinents. Ici, c’est quitte ou double. Personnellement, je me suis déjà trompé à ce stade et… toute l’analyse part de travers. Voici quelques axes souvent utilisés :
- Prix (bas – élevé)
- Qualité perçue (standard – premium)
- Innovation (copie – pionnier)
- Distribution (niche – mass market)
- Notoriété (locale – internationale)
Gardez en tête : plus c’est simple, mieux c’est. Deux axes, point final. Si vous essayez de faire rentrer trois ou quatre critères, le graphique devient vite illisible et l’effet est… zéro.
Critères axes mapping concurrentiel à retenir : ceux que comprennent vos clients, pas seulement ceux que votre direction aime.
Les types de concurrents à intégrer dans votre mapping concurrentiel
Concurrents directs, indirects, de substitution et potentiels
Grande question : quels sont les 4 types de concurrents à intégrer dans un mapping concurrentiel ? Si je reprends une erreur courante (j’en ai fait !), on se focalise trop souvent sur les concurrents directs. Mauvais calcul. Pour être solide, votre analyse concurrentielle doit intégrer :
- Concurrents directs: ceux qui proposent la même offre, le même public cible.
- Concurrents indirects: produits différents, mais répondant au même besoin (parfois plus dangereux que les premiers !).
- Concurrents de substitution: solution alternative (par ex. trottinette vs. voiture en ville…)
- Concurrents potentiels: nouveaux entrants, start-ups ou géants en veille stratégique.
Carte perceptuelle concurrentielle = vision complète de votre environnement, pas juste un duel face au voisin du coin !
Comment identifier et analyser vos concurrents dans le mapping concurrentiel ?
Là, stop aux raccourcis. J’ai vu trop de mapping concurrentiel bâclés car on néglige les concurrents… ou qu’on en place trop !
Voici ma méthode – imparfaite mais testée :
- Listez large, sans filtre.
- Catégorisez : direct, indirect, substitution, potentiel.
- Évaluez leur impact réel sur votre activité.
- Gardez les plus pertinents pour la carte (max. 6 ou 7 si vous voulez rester lisible).
Croyez-moi, le danger d’un mapping concurrentiel mal alimenté, c’est de passer à côté de concurrents “disruptifs” ou trop nouveaux pour être déjà des stars… alors même qu’ils grignotent des parts de marché dans l’ombre.
Outils et exemples pour réussir votre mapping concurrentiel
Exemples concrets de mapping concurrentiel réussis
Parfois, une mise en situation vaut mille définitions. Voici deux exemples mapping concurrentiel que j’ai réellement développés (à adapter à votre secteur évidemment !) :
Secteur | Axes utilisés | Acteurs placés | Résultat stratégique |
Pizzeria indépendante | Prix (bas/élevé) / Diversité de l’offre | Pizzerias locales, chaînes, food trucks, épiceries italiennes | Constat : le créneau « haut de gamme + offre réduite » était quasi vide ! Nouveau positionnement adopté. |
Application SaaS compta | Intégration services / Prix | Grands éditeurs, logiciels gratuits, solutions maison | Marché saturé sur « prix bas / intégration faible ». Place à prendre sur « prix médian / intégration très forte ». |
Le plus ? Lors de ma dernière expérience chez un client SaaS, le mapping concurrentiel a permis de convaincre l’équipe de réorienter une roadmap produit qui partait complètement à côté selon les datas brutes.
Outils gratuits et payants pour créer un mapping concurrentiel (Canva, Excel, en ligne)
Outils mapping concurrentiel en ligne, Canva, Excel… Je fais le tour rapide des principales options pour que vous ne perdiez pas une heure sur Google :
- Excel/Google Sheets : le plus direct, surtout si vous aimez tracer vos axes vous-même (ou gérer des données brutes).
- Canva : très bon pour créer un mapping concurrentiel à l’aspect pro, même sans expérience design. Beaucoup de templates (certains gratuits, d’autres payants).
- Outils en ligne spécialisés (par ex. Creately, Lucidchart, XMind) : intuitifs, multiplateformes, certaines versions freemium intéressantes.
Personnellement, je recommande commencer avec Canva ou Excel – rapide, pas d’inscription lourde, résultat visuel immédiat. Pour les équipes, les outils en ligne collaboratifs deviennent utiles très vite.
Si le sujet vous branche, notez au passage que sur le même principe d’efficacité, je conseille l’approche adoptée pour 123 paie qui simplifie radicalement la gestion RH.
Outil | Avantages | Inconvénients | Idéal pour |
Excel/Sheets | Simple, universel, customisable | Graphisme limité, pas très « sexy » pour partager | Analystes, solo, reporting sec |
Canva | Templates, graphique pro, prise en main rapide | Peut devenir payant selon fonctions | Présentations, supports commerciaux |
Outils en ligne | Collaboratif, ressources multi-devices | Coût, prise en main plus longue | Équipes projet, PME, brainstorming collectif |
- Envie d’aller plus loin ? Téléchargez mon template Canva ou mon modèle Excel prêt à l’emploi (bon, je les partage sur demande si besoin – demandez-moi !).
Bonnes pratiques et erreurs à éviter dans le mapping concurrentiel
Honnêtement, qui n’a jamais bâclé un mapping concurrentiel pour respecter le rétroplanning d’un lancement ? Les classiques, je vous les liste pour les éviter. Comme ça, la prochaine fois, vous aurez déjà le réflexe :
- Mauvais choix de critères : privilégier la “facilité” plutôt que la pertinence stratégique (le piège du confort).
- Oublier des concurrents indirects (le syndrome des œillères).
- Trop de concurrents sur la carte : rendu illisible, analyse impossible.
- Prendre des données non vérifiées (ou piochées au hasard sur Google).
- Confondre “perception” et “réalité” : les axes doivent représenter l’avis du marché, pas vos propres biais.
Je l’ai vu, je l’ai vécu. Un mapping mal conçu, c’est pire que de ne pas en faire. Pas de honte à refaire plusieurs essais, vraiment.
Pour perfectionner votre démarche, inspirez-vous de réflexes agiles comme dans la gestion de projets numériques (voyez comment une messagerie akeonet réajuste sa roadmap en live après une analyse du positionnement concurrentiel).
Utiliser le mapping concurrentiel pour affiner votre stratégie commerciale
Là où je m’emballe un peu, c’est sur la capacité réelle d’un mapping concurrentiel bien mené à transformer l’orientation commerciale d’une boîte. Si je devais résumer — et pardon si ça sent le vécu ! — voici pourquoi je trouve ça révolutionnaire à l’échelle d’une PME ou d’une startup :
- Concrétiser la stratégie SWOT : reliez les zones vides ou saturées de votre carte à vos forces/faiblesses (c’est limpide, surtout en réunion !).
- Décider plus vite : visualiser les occasions à saisir (ou les dangers à éviter) fait gagner des semaines d’hésitation.
- Partager la réalité : tout le monde, de la direction aux équipes terrain, partage la même carte mentale du marché.
Petit conseil : au lieu de garder le mapping dans un dossier “à archiver”, faites-le vivre. Réactualisez-le à chaque mouvement du marché ou nouveau concurrent. C’est, à mes yeux, l’outil le plus visuel et transversal pour animer l’calcul indice de vente ou même pour cadrer la veille produit/marketing de votre équipe.
En bref : adaptez. Testez. Mettez à jour. Il ne s’agit pas d’un graphique figé, mais d’un guide évolutif pour vos décisions business.
Conclusion
Voilà, il n’y a pas de magie derrière le mapping concurrentiel. C’est un outil un peu sous-estimé, je sais… Pourtant, il a ce pouvoir de clarifier la jungle concurrentielle, révéler vos vraies forces, et vous réveiller sur les faiblesses qu’on préfère ignorer. Gardez-le simple mais solide. Étape, après étape, challengez vos choix, impliquez vos équipes, et osez voir les choses en face – vraiment, vous n’aurez plus la même vision de la concurrence.
Si ce guide sur le mapping concurrentiel vous inspire, essayez-le dès maintenant. Revenez partager vos retours ou vos galères, je lis tout et j’adore échanger sur ces sujets – rien de tel que des exemples vécus pour progresser. Bonne cartographie !